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Les Rendez-vous fantastiques

La Possedée du lac

Écrivain en manque d’inspiration, Bernard va passer un séjour dans un hôtel de montagne du nord de l’Italie. Il espère aussi y retrouver Tilde, la femme de chambre dont il est tombé amoureux lors de son précédent séjour. Une fois sur place, il apprend que celle-ci s’est suicidée, et repose dans le cimetière près du lac. Mais les allusions des villageois et surtout la discussion avec un photographe va le porter à croire qu’elle aurait été assassinée.
23 octobre 2023, 22:00
Corum - Salle Einstein

Fiche Technique

Pays :Italie
Année de production :1965
Durée :
Catégorie(s) :Fiction
Scénario :Giulio Questi
Image :Leonida Barboni
Montage :Nino Baragli
Musique :Renzo Rosselini
Son :
Interprète(s) :Peter Baldwin, Salvo Randone, Valentina Cortese, Pia Lindström
Décor :Luigi Scaccianoce
Version :

Réalisateur

Bazzoni Luigi

Réalisateur et scénariste italien, Luigi Bazzoni est le frère aîné du réalisateur Camillo Bazzoni et le cousin de Vittorio Storaro, le grand directeur de la photographie. Luigi a commencé sa carrière en tant qu’assistant-réalisateur pour des cinéastes comme Sergio Grieco et surtout Mauro Bolognini avec qui il a travaillé sur Le bel Antonio (1961) ou encore Agostino (1962). En 1963, Bazzoni signe un premier court-métrage intitulé Di Domenica qui obtient une mention spéciale au Festival de Cannes. Cela lui permet de passer au long avec son premier essai coréalisé avec Franco Rossellini : La La possédée du lac (1965) qui est un film policier à la lisière de l’expérimental. Luigi Bazzoni se lance ensuite dans la création d’un étrange western basé sur l’intrigue de Carmen, à savoir L’homme, l’orgueil et la vengeance (1968) mené par Franco Nero. Puis, le cinéaste s’oriente vers le giallo avec Journée noire pour un bélier (1971) qui est toujours interprété par Franco Nero. Le réalisateur tourne ensuite un western intitulé Le gang des frères Blue (1973), et Le Orme (1975) qui n’est pas sortie en salles en France, mais qui a récemment intégré la collection de l’éditeur Le Chat qui Fume. Alors qu’il semble avoir abandonné le cinéma, on le retrouve à la tête d’un long documentaire télévisé intitulé Roma Imago Urbis entre 1994 et 1995.