Retour

Les Rendez-vous fantastiques

Cannibal Man

Employé dans une usine de découpe de viande, Marcos vit solitaire entre misère et déprime, dans sa cité d’immeubles gris, malgré sa petite amie Paula. Un soir que les deux s’embrassent sur la banquette arrière d’un taxi, le chauffeur les fait sortir et gifle la jeune fille. Marcos le tue involontairement. Paula le poussant à aller voir la police, il la supprime également. Mais chaque nouveau meurtre entraîne un témoin que Marcos doit éliminer. Il va se retrouver ainsi au centre d’une spirale meurtrière à laquelle il ne pourra pas échapper.
23 octobre 2023, 22:00
Corum - Salle Einstein

Fiche Technique

Pays :Espagne
Année de production :1972
Durée :
Catégorie(s) :Fiction
Scénario :Antonio Fos
Image :Raul Atigot
Montage :José Luis Matésanz
Musique :Fernando Garcia Morcillo
Son :
Interprète(s) :Vicente Parra, Emma Cohen, Eusebio Poncela
Décor :
Version :

Réalisateur

de la Iglesia Eloy

Réalisateur et scénariste espagnol, Eloy de la Iglesia est né dans une famille basque, mais a grandi à Madrid. Il débute par des études littéraires, avant de se lancer dans le théâtre pour enfants au sein d’une troupe spécialisée. Très jeune, il tourne son premier long-métrage intitulé Fantasia 3 (1966), un film pour enfants. Après avoir effectué son service militaire, il écrit et réalise le drame Algo amargo en la boca (1969) et le film de boxe Cuadrilátero (1970). Sa première grande œuvre est El techo de cristal (1971). Son style offensif et allant à l’encontre de la censure franquiste commence à apparaître. Cela éclate pleinement dans son classique Cannibal Man, tourné en 1972. De la Iglesia enchaîne avec le thriller plus classique Nadie oyó gritar (1973), mais se distingue à nouveau avec Le bal du vaudou (1973) qui bénéficie d’une distribution internationale. Il va encore plus loin dans la provocation avec Juego de amor prohibido (1975). Après la mort de Franco, son cinéma va profiter de la libération de la censure, on pense notamment au très controversé La criatura (1977), mais aussi à El sacerdote (1978) ou encore El diputado (1978). Avec le développement de la Movida, Eloy de la Iglesia tourne des films qui suivent des bandes de jeunes dans leurs méfaits, leurs déviances sexuelles et leurs périodes d'essai de drogues. S'en suit plusieurs films dont El Pico (1983) qui est un énorme succès. Le cinéaste va passer près de quinze ans à errer entre drogues et cures de désintoxications. Finalement, Eloy de la Iglesia revient au cinéma pour un ultime film, L’amant bulgare (2003). Il décède en 2006 à l’âge de 62 ans.