« Quand dans mes films la charge lyrique de l’inspiration, qui est toujours un acte d’amour, me permet de faire se dessiner un sourire sur un visage en pleurs, de tendre la main à celui qui est sur le point de glisser en perdition, de montrer son chemin à celui qui s’est égaré, d’offrir un idéal à celui qui n’a rêvé que de fantasmes, quand j’arrive à dépouiller de leurs mensonges les aventures de la vie, alors j’ai l’impression de n’avoir trahi personne, de m’être fait du bien à moi, avant même d’en avoir fait aux autres. » Federico Fellini
Fiche Technique
Pays | Italie |
Année de production | 1952 |
Durée | 02:05 |
Catégorie(s) | Fiction |
Scénario | Michelangelo Antonioni, Federico Fellini, Tullio Pinelli, Ennio Flaiano |
Image | Arturo Gallea |
Montage | Rolando Benedetti |
Musique | Nino Rota |
Son | |
Interprète(s) | Alberto Sordi, Brunella Bovo, Leopoldo Trieste, Giuletta Masina, Fanny Marchio |
Production | |
Décor | |
Version | VOSTF |
Réalisateur
Federico Fellini
Né en 1920. Il débute dans le journalisme, collaborant notamment au Marc’Aurelio puis devient scénariste, écrivant des gags pour Macario et Fabrizi. Il travaille avec Rossellini sur différents projets, réalise son premier film avec Lattuada, Les Feux du music-hall. Sa première inspiration est néoréaliste (Courrier du cœur, Les Vitelloni, La strada, Il bidone, Les Nuits de Cabiria, La dolce vita). À partir de Huit et demi, son cinéma donne une place plus grande à ses fantasmes et à ses souvenirs : Les Clowns, Fellini Roma, Amarcord. Son goût pour le baroque s'affirme dans Satyricon, Casanova ou La Cité des femmes. Ses derniers films : Et vogue le navire, Ginger et Fred, Intervista, La voce della luna. Federico Fellini est décédé en 1993.