Innocence sans protection

« Une réédition d’un bon vieux film, arrangé, embelli et commenté par Dušan Makavejev » clame le générique de ce film. Les images du premier film parlant yougoslave – un film autobiographique du même nom réalisé en 1942 sous l’occupation de Belgrade – côtoient, 36 ans plus tard, les propos de Dragoljub Aleksic, personnage haut en couleurs, serrurier et acrobate, réalisateur de ce film longtemps perdu et d’une partie de son équipe mêlées d’images d’actualité.

19 octobre 2021, 20:30

Centre Rabelais

Fiche Technique

Pays :	Yougoslavie
Année de production :	1968
Durée :
Catégorie(s) :	Documentaire
Scénario :	Dusan Makavejev, Branko Vucicevic
Image :	Stevan Miskovic, Branko Perak
Montage :	Ivanka Vukasovic
Musique :	Vojislav Kostic
Son :
Interprète(s) :
Décor :
Version :

Réalisateur

Makavejev Dusan

Dusan Makavejev est né à Belgrade le 13 octobre 1932 et meurt en 2019 dans la même ville. Il fait des études de psychologie dont il est diplômé en 1955 et se lance également à l’Académie d’art dramatique. Ses trois premiers longs métrages L'homme n'est pas un oiseau, Une affaire de coeur : La tragédie des P.T.T et Innocence sans protection (pour lequel il remporte l'Ours d'argent au festival de Berlin) sont des succès internationaux critiques et emmènent le cinéaste au rang du mouvement de la "Vague Noire" yougoslave.
Son quatrième long métrage Wilhelm Reich : Les Mystères de l'organisme est interdit en Yougoslavie et l’oblige à s'exiler au Canada où il réalise Sweet Movie en 1974. Après plus de 7 ans de pause, il réalise en 1981 en Suède Les Fantasmes de Madame Jordan et Coca-Cola Kid en 1985 en Australie.