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Rétrospective Luis Buñuel

L'Ange exterminateur

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Rétrospective Luis Buñuel

L'Ange exterminateur

A l'issue d'une soirée à l'Opéra, le riche Nobile donne une réception dans son hôtel particulier. Une vingtaine de personnes de la meilleure société se trouvent ainsi réunies. Fait étrange, il n'y a aucun domestique, hormis le maître d'hôtel qui effectue le service. Fait plus étrange encore, les invités, pour une mystérieuse raison ne peuvent quitter l'endroit. Ils s'accommodent d'une première nuit où ils dorment par terre ou dans des fauteuils, mais les jours passent, et les prisonniers souffrent de la promiscuité, de la faim, de la soif, et bientôt le vernis de la bonne éducation s'écaille et les passions brutales et égoïstes se déchaînent...
La poésie amère de Buñuel et son goût du baroque lui ont permis de réaliser ici l'un de ses meilleurs films, primé à Cannes en 1962.
22 octobre 2021, 20:30
Cinéma Nestor-Burma

Fiche Technique

PaysMexique
Année de production1962
Durée02:15
Catégorie(s)Fiction
ScénarioLuis Buñuel, Luis Alcoriza
ImageGabriel Figueroa
MontageCarlos Savage
MusiqueRaul Lavista, Scarlatti
Son
Interprète(s)Silvia Pinal, Enrique Rambal, Lucy Gallardo, Jacqueline Andere, José Baviera, Augusto Benedico, Luis Beristain
Production
DécorJesus Bracho
Version

Réalisateur

Réalisateur Buñuel Luis

Luis Buñuel

Né à Calanda (province d'Aragon, Espagne) en 1900. Études secondaires chez les pères jésuites, puis études supérieures (scientifiques) à l'Université de Madrid. En 1925, il se lie à Paris avec le groupe surréaliste. Assistant notamment de Jean Epstein, il produit et réalise sur un scénario de Dali le court métrage d'avant-garde, Un chien Andalou, suivi par son premier long, L'Âge d'or (1930), audacieux brûlot surréaliste. Revenu en Espagne en 1939, la victoire du franquisme le contraint à s'expatrier, d'abord à Hollywood puis au Mexique où il s'établit en 1946. Sa carrière se partage alors entre le Mexique (Los Olvidados, 1950 ; El, 1953 ; L'Ange exterminateur, 1962), la France (Le Journal d'une femme de chambre, 1964 ; Belle de jour, 1967 ; Le Charme discret de la bourgeoisie (1972), Le Fantôme de la liberté (1974), Cet obscur objet du désir, 1977) et l'Espagne (Viridiana, 1961 ; Tristana, 1970). Révolte sociale, humour noir, amour fou, onirisme, magie visuelle, le tout baigné dans la tradition picaresque espagnole et "sanctifié" par le surréalisme. En 1989, avec la collaboration de Jean-Claude Carrière, il publie un livre de souvenirs : Mon dernier soupir. Il meurt le 19 juillet 1983 à Mexico.