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Rétrospective Luis Buñuel

Les Hauts de Hurlevent

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Rétrospective Luis Buñuel

Les Hauts de Hurlevent

Alejandro revient, après dix ans d'absence, au vieux manoir où vit Catherine. Ils s'aiment depuis leur plus jeune âge et se sont promis l'un à l'autre. Adopté par les parents de la jeune fille lorsqu'il était enfant, le jeune homme est désormais riche et prêt à l'épouser. Or, celle-ci s'est mariée entre temps avec Eduardo et attend un enfant. Pour se venger, l'amoureux déçu épouse Isabel, la soeur d'Eduardo, que très vite il maltraite.
22 octobre 2021, 20:30
Cinéma Nestor-Burma

Fiche Technique

PaysMexique
Année de production1953
Durée02:10
Catégorie(s)Fiction
ScénarioLuis Buñuel, Arduino Maiuri, Julio Alejandro, d'après le roman d'Emily Brontë
ImageAgustín Jimenez
MontageCarlos Savage
MusiqueRaul Lavista, d'après Richard Wagner
Son
Interprète(s)Jorge Mistral, Irasema Dilian, Lilia Prado, Ernesto Alonso, Luis Aceves Castañeda, Francisco Regueira
Production
DécorEdward Fitzgerald
Version

Réalisateur

Réalisateur Buñuel Luis

Luis Buñuel

Né à Calanda (province d'Aragon, Espagne) en 1900. Études secondaires chez les pères jésuites, puis études supérieures (scientifiques) à l'Université de Madrid. En 1925, il se lie à Paris avec le groupe surréaliste. Assistant notamment de Jean Epstein, il produit et réalise sur un scénario de Dali le court métrage d'avant-garde, Un chien Andalou, suivi par son premier long, L'Âge d'or (1930), audacieux brûlot surréaliste. Revenu en Espagne en 1939, la victoire du franquisme le contraint à s'expatrier, d'abord à Hollywood puis au Mexique où il s'établit en 1946. Sa carrière se partage alors entre le Mexique (Los Olvidados, 1950 ; El, 1953 ; L'Ange exterminateur, 1962), la France (Le Journal d'une femme de chambre, 1964 ; Belle de jour, 1967 ; Le Charme discret de la bourgeoisie (1972), Le Fantôme de la liberté (1974), Cet obscur objet du désir, 1977) et l'Espagne (Viridiana, 1961 ; Tristana, 1970). Révolte sociale, humour noir, amour fou, onirisme, magie visuelle, le tout baigné dans la tradition picaresque espagnole et "sanctifié" par le surréalisme. En 1989, avec la collaboration de Jean-Claude Carrière, il publie un livre de souvenirs : Mon dernier soupir. Il meurt le 19 juillet 1983 à Mexico.