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Rétrospective Luis Buñuel

La Voie lactée

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Rétrospective Luis Buñuel

La Voie lactée

Jean et Pierre sont deux vagabonds inséparables que tout oppose : le premier est jeune et athée tandis que le second est âgé et croyant. Un jour, ils décident de faire le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, non dans un quelconque but spirituel, mais dans l'espoir d'accumuler les aumônes. Les deux amis vont croiser sur leur route toute une galerie de personnages qui semblent sortir tout droit de la Bible. Leur périple s'avère finalement beaucoup plus mystique que prévu...

Avec La Voie lactée, Buñuel signe un véritable répertoire surréaliste de ses obsessions et contradictions.
22 octobre 2021, 20:30
Cinéma Nestor-Burma

Fiche Technique

PaysFrance/Italie
Année de production1969
Durée02:18
Catégorie(s)Fiction
ScénarioLuis Buñuel, Jean-Claude Carrière
ImageChristian Matras
MontageLouisette Hautecœur
Musique
SonJacques Gallois
Interprète(s)Laurent Terzieff, Paul Frankeur, Delphine Seyrig, Alain Cuny, Edith Scob, Bernard Verley, Jean Piat,Michel Piccoli
Production
DécorPierre Guffroy
Version

Réalisateur

Réalisateur Buñuel Luis

Luis Buñuel

Né à Calanda (province d'Aragon, Espagne) en 1900. Études secondaires chez les pères jésuites, puis études supérieures (scientifiques) à l'Université de Madrid. En 1925, il se lie à Paris avec le groupe surréaliste. Assistant notamment de Jean Epstein, il produit et réalise sur un scénario de Dali le court métrage d'avant-garde, Un chien Andalou, suivi par son premier long, L'Âge d'or (1930), audacieux brûlot surréaliste. Revenu en Espagne en 1939, la victoire du franquisme le contraint à s'expatrier, d'abord à Hollywood puis au Mexique où il s'établit en 1946. Sa carrière se partage alors entre le Mexique (Los Olvidados, 1950 ; El, 1953 ; L'Ange exterminateur, 1962), la France (Le Journal d'une femme de chambre, 1964 ; Belle de jour, 1967 ; Le Charme discret de la bourgeoisie (1972), Le Fantôme de la liberté (1974), Cet obscur objet du désir, 1977) et l'Espagne (Viridiana, 1961 ; Tristana, 1970). Révolte sociale, humour noir, amour fou, onirisme, magie visuelle, le tout baigné dans la tradition picaresque espagnole et "sanctifié" par le surréalisme. En 1989, avec la collaboration de Jean-Claude Carrière, il publie un livre de souvenirs : Mon dernier soupir. Il meurt le 19 juillet 1983 à Mexico.