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Rétrospective Luis Buñuel

L'Âge d'or

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Rétrospective Luis Buñuel

L'Âge d'or

Le film s'ouvre par un documentaire sur les scorpions. Puis voici une île gardée par des squelettes d'archevêques figés dans la roche. Elle est habitée par des bandits qui végètent dans une misérable cabane. Arrive une délégation d'importants personnages sous la conduite du gouverneur majorquin venu inaugurer la ville : Rome. Non loin de là, un couple fait l'amour dans la boue. Des policiers se saisissent de l'homme...
Deuxième film du tandem Buñuel-Dali, L'Age d'or est l'emblème du surréalisme, une ode à l'amour fou qui n'a rien perdu de son étrangeté, de son érotisme et de sa violence subversive. La subversion par le rêve.
22 octobre 2021, 20:30
Cinéma Nestor-Burma

Fiche Technique

PaysFrance
Année de production1930
Durée01:43
Catégorie(s)Expérimental
ScénarioLuis Buñuel, Salavdor Dali
ImageAlbert Duverger
MontageLuis Buñuel
MusiqueMendelssohn, Mozart, Beethoven, Debussy, Wagner, Georges van Parys
Son
Interprète(s)Lya Lys, Gaston Modot, Caridad de Laberdesque, Lionel Salem, Max Ernst, Germaine Noizet, Pierre Prévert, Duchange, Lionel Artigas, Ibanez, Pancho Cossio
Production
DécorPierre Schilznech
Version

Réalisateur

Réalisateur Buñuel Luis

Luis Buñuel

Né à Calanda (province d'Aragon, Espagne) en 1900. Études secondaires chez les pères jésuites, puis études supérieures (scientifiques) à l'Université de Madrid. En 1925, il se lie à Paris avec le groupe surréaliste. Assistant notamment de Jean Epstein, il produit et réalise sur un scénario de Dali le court métrage d'avant-garde, Un chien Andalou, suivi par son premier long, L'Âge d'or (1930), audacieux brûlot surréaliste. Revenu en Espagne en 1939, la victoire du franquisme le contraint à s'expatrier, d'abord à Hollywood puis au Mexique où il s'établit en 1946. Sa carrière se partage alors entre le Mexique (Los Olvidados, 1950 ; El, 1953 ; L'Ange exterminateur, 1962), la France (Le Journal d'une femme de chambre, 1964 ; Belle de jour, 1967 ; Le Charme discret de la bourgeoisie (1972), Le Fantôme de la liberté (1974), Cet obscur objet du désir, 1977) et l'Espagne (Viridiana, 1961 ; Tristana, 1970). Révolte sociale, humour noir, amour fou, onirisme, magie visuelle, le tout baigné dans la tradition picaresque espagnole et "sanctifié" par le surréalisme. En 1989, avec la collaboration de Jean-Claude Carrière, il publie un livre de souvenirs : Mon dernier soupir. Il meurt le 19 juillet 1983 à Mexico.