Retour

Rétrospective Luis Buñuel

Terre sans pain

Retour

Rétrospective Luis Buñuel

Terre sans pain

« Cet essai cinématographique de géographie humaine a été tourné en 1932, peu de temps après l'avènement de la République espagnole. De l'avis des géographes et des voyageurs, la contrée que vous allez visiter, appelée « Las Hurdes », est une région stérile et inhospitalière, où l'homme est obligé de lutter, heure par heure, pour sa subsistance. Jusqu'en 1922, année où la première route y fut tracée, « Las Hurdes » étaient presque inconnue du reste du monde et même des habitants de l'Espagne. » (Texte de présentation du film.)
22 octobre 2021, 20:30
Cinéma Nestor-Burma

Fiche Technique

PaysEspagne
Année de production1932
Durée00:30
Catégorie(s)Documentaire
ScénarioLuis Buñuel d'après un livre de Maurice Legendre
ImageEli Lotar
MontageLuis Buñuel
MusiqueExtraits de la Quatrième symphonie de Johannes Brahms (depuis 1937)
Son
Interprète(s)Abel Jacquin, Alexandre O'Neill
Production
Décor
Version

Réalisateur

Réalisateur Buñuel Luis

Luis Buñuel

Né à Calanda (province d'Aragon, Espagne) en 1900. Études secondaires chez les pères jésuites, puis études supérieures (scientifiques) à l'Université de Madrid. En 1925, il se lie à Paris avec le groupe surréaliste. Assistant notamment de Jean Epstein, il produit et réalise sur un scénario de Dali le court métrage d'avant-garde, Un chien Andalou, suivi par son premier long, L'Âge d'or (1930), audacieux brûlot surréaliste. Revenu en Espagne en 1939, la victoire du franquisme le contraint à s'expatrier, d'abord à Hollywood puis au Mexique où il s'établit en 1946. Sa carrière se partage alors entre le Mexique (Los Olvidados, 1950 ; El, 1953 ; L'Ange exterminateur, 1962), la France (Le Journal d'une femme de chambre, 1964 ; Belle de jour, 1967 ; Le Charme discret de la bourgeoisie (1972), Le Fantôme de la liberté (1974), Cet obscur objet du désir, 1977) et l'Espagne (Viridiana, 1961 ; Tristana, 1970). Révolte sociale, humour noir, amour fou, onirisme, magie visuelle, le tout baigné dans la tradition picaresque espagnole et "sanctifié" par le surréalisme. En 1989, avec la collaboration de Jean-Claude Carrière, il publie un livre de souvenirs : Mon dernier soupir. Il meurt le 19 juillet 1983 à Mexico.