À la fin des années 40, une famille quitte la campagne et s'installe à Madrid dans l'espoir de quitter la pauvreté. Mais la vie en ville est cruelle et pleine de déceptions. Manuel, le père, trouve un emploi dans une forge, mais le travail est trop difficile pour lui. Pepe, le fils aîné, plonge dans de sombres affaires de marché noir. Manolo, le fils cadet, trouve un emploi de livreur et Tonia, la fille, commence à travailler comme femme de ménage.
25 octobre 2024, 14:00
Centre Rabelais
Fiche Technique
Pays | Espagne |
Année de production | 1951 |
Durée | 01:44 |
Catégorie(s) | Fiction |
Scénario | Gonzalo Torrente Ballester, Natividad Zaro et J. A. Nieves Conde, d'après une idée de Eugenio Montes |
Image | Sebastián Perera |
Montage | Margarita de Ochoa |
Musique | Jesús García Leoz |
Son | |
Interprète(s) | María Asquerino, Luis Peña, Félix Dafauce, Francisco Arenzana, Marisa de Leza |
Production | |
Décor | Antonio Labrada |
Version |
Réalisateur
Antonio Nieves Conde José
Ancien critique de la revue Primer Plano, revue cinématographique d'obédience franquiste, il devient metteur en scène avec un film policier, Senda ignorada (1946). Il réalise en 1950 un des films les plus symboliques de l'ère franquiste, Balarrasa (Le Noceur). L'année suivante, il tourne pourtant Surcos (1951), d'inspiration néo-réaliste. L'échec de ce film le conduira, comme beaucoup d'autres, à limiter la portée sociale et politique de ses réalisations. En 1955, dans la grande période du cinéma noir barcelonais, il réalise une œuvre réussie, Los peces rojos.