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Habitant Montpellier depuis des dizaines d'années, des immigrés racontent leur parcours de vie, entre ici et là-bas, de leur taudis de 10 m2 où ils survivaient, les travaux pénibles et mal-payés, leur vie et leur attachement au quartier. Un partenariat institutionnel s'est développé autour de ces résidents du 31 cours Gambetta qui témoigne de l'enjeu de reloger dignement les personnes vieillissantes, en tenant compte de leurs attentes et de leur mode de vie. La pension de famille Fermaud-Merci : une renaissance et une reconnaissance.

Fiche Technique

Pays :France
Année de production :2011
Durée :
Catégorie(s) :Documentaire
Scénario :Pascal Biston
Image :
Montage :
Musique :Clément Estéban
Son :
Interprète(s) :
Décor :
Version :VOFR

Réalisateur

Réalisateur Biston Pascal

Biston Pascal

Colporteur d'images, Pascal Biston aime à donner la parole aux gens ordinaires. À travers ces portraits, c'est tout le lien entre les hommes et leur territoire qui est étudié dans des expositions comme Portraits colportés des Monts d'Orb et des livres Éleveurs des Causses Méridionaux. Il passe à la vidéo en 2002, avec des stages d'éducation à l'image dans le quartiers populaires. C'est aussi une rencontre avec Christel Lescrainier, journaliste radio qui leur permet d'associer l'image et le son dans des documentaires vidéo. Il fait partie de l'association Les Ziconofages. Pascal Biston 47 ans, vit à Montpellier Pascal Biston, vidéaste et enseignant, co-fondateur de l'association les Ziconofages, mène un travail de coordination des projets et de réalisations audiovisuelles. Colporteur d'images, Pascal Biston aime à donner la parole aux gens ordinaires et à travailler avec eux, à côté d'eux. A travers ces portraits, c'est tout le lien entre les hommes et leur territoire au travers de films participatifs, outils de médiation et d'émancipation. Ces formations actions audivisuelles dans le quartiers populaires sont nés en 2007 d'une rencontre avec Christel Lescrainier, journaliste radio qui a permis d'associer images et sons dans des documentaires vidéo de qualité et dans une véritable démarche participative. Toujours avec cette volonté d'état des lieux, ces vidéos montrent une autre réalité des quartiers, des cultures, des identités, différente des reportages habituels. Avec la complicité des habitants, les paroles des acteurs de la recherche, politiques, associatifs et techniques sont confrontées au vécu des habitants et sans voix off. Ces films offrent aussi aux participants un moyen d'interpeller et de dénoncer des non-droits, des injustices en démontant les préjugés et en apportant des angles nouveaux, à même d'aboutir à des propositions de transformations sociales. Des films comme « Tomber des murs? 50 ans d'histoire de grands ensembles », « Léïla l'inlogeable », « Journal de de mois de lutte », « le droit de vivre décemment », « Un dîner presque pas fait » en sont l'aboutissement et suscitent réflexions et débats publics, tant dans les salles de cinéma d'art et d'essai et festivals que dans des conférences ou projections privées comme par exemple auprès des CESF des agences départementales de la solidarité de l'Hérault.