Fiche Technique
Pays | France |
Année de production | 1949 |
Durée | 00:13 |
Catégorie(s) | Documentaire |
Scénario | Paul Eluard |
Image | Henry Ferrand |
Montage | Alain Resnais |
Musique | Guy Bernard |
Son | Pierre-Louis Calvet |
Interprète(s) | Commentaire de Paul Eluard, dit par Maria Casarès et Jacques Pruvost |
Production | |
Décor | |
Version | VOFR |
Réalisateurs
Alain Resnais
Né en 1922 à Vannes, Alain Resnais se nourrit très jeune de cinéma, de littérature, de bandes dessinées et de théâtre. Dès l'âge de treize ans, il réalise des petits films en 8 mm. Installé à Paris au début de la Seconde Guerre mondiale, il s'inscrit à l'Idhec où il est reçu dans la première promotion. Il commence sa carrière dans le cinéma documentaire. Van Gogh (1948), Guernica (1950) ou Les Statues meurent aussi (1953), avec Chris Marker, sont salués par la critique. En 1955, il réalise Nuit et Brouillard (1956) puis deux autres films sur la Bibliothèque nationale et sur les usines Péchiney. Pour Hiroshima mon amour (1959), son premier long métrage qui lui vaut une renommée mondiale. Pour L'Année dernière à Marienbad (1961) il emprunte son sujet au romancier Alain Robbe-Grillet. La suite de son œuvre conduit le cinéaste vers une réflexion désenchantée sur les guerres perdues (Muriel ou le Temps d'un retour, 1962 ; La Guerre est finie, 1965) puis à la découverte d'univers parallèles (Je t'aime, je t'aime, 1967) ou au charme discret du rétro (Stavisky, 1974). Il retrouve une veine plus personnelle avec Providence (1976) et La Vie est un roman (1982) ou encore avec Mon oncle d'Amérique (1979). S'ensuivront Mélo (1986), I Want to Go Home (1988), Smoking/No Smoking (1992), On connaît la chanson (1997). Après Pas sur la bouche (2003), il réalise en 2006 Cœurs pour lequel il reçoit le Lion d'Argent du meilleur réalisateur à la Mostra de Venise. Il réalise Les Herbes folles (2008), Vous n'avez encore rien vu (2011) et son dernier film Aimer boire et chanter en 2014.
Robert Hessens
Robert Hessens est un réalisateur français né en 1915. Peintre, il collabore à la fin des années 1940 avec Alain Resnais et Gaston Diehl. Son travail constitue une contribution significative aux films documentaires sur l'art. Jacques Siclier le considère comme un des novateurs du film d'art.