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Hommage à Basilio Martín Patino / Tribute to B. M. Patino

Les Paradis perdus

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Hommage à Basilio Martín Patino / Tribute to B. M. Patino

Les Paradis perdus

Une femme revisite le lieu où elle a vécu étant enfant, dans une ville de Castille, après avoir dû grandir dans une Espagne d’après-guerre en abandon. A son retour, elle se heurte à la mort de sa mère et se retrouve confrontée aux endroits et aux personnes qui ont constitué son environnement avant son exil. Que faire de l’héritage laissé par son défunt père ? Alors qu’elle se plonge dans son passé, la protagoniste s’occupe en traduisant L’Hyperion d’Hoderlin. Cette tâche devient un fil conducteur privilégié pour ses réflexions sur les « paradis perdus » : l’avenir contrecarré, l’exil, le fait de ne pas avoir de racines, la possibilité de nourrir de l’espoir malgré tout…
28 octobre 2006, 18:00
Corum - Salle Antigone

Lancement de l'hommage à Basilio Martín Patino.

Fiche Technique

PaysEspagne
Année de production1985
Durée02:14
Catégorie(s)Fiction
ScénarioBasilio Martín Patino
ImageJosé Luis Alcaine
MontagePablo del Amo
MusiqueCarmelo Bernaola
Son
Interprète(s)Charo López, Alfredo Landa, Miguel Narros, Juan Diego, Ana Torrent
Production
Décor
Version

Réalisateur

Réalisateur Patino Basilio Martín

Martín Patino Basilio

Né à Salamanque en 1930. Diplômé en Lettres et Philosophie de l'Université de Salamanque. En 1953, il crée le ciné-club de l'Université et la revue "Cinema Univeritario". Puis il obtient un diplôme en réalisation de l'Instituto de Investigaciones y Experiencias Cinematográficas. En 1963, il réalise les courts métrages El noveno et Torerillos. Après ses premiers films de fiction tels que Neuf cartes à Berta (1965), il s'éloigne de l'industrie cinématographique pour entreprendre dans une quasi-clandestinité et contre la censure une œuvre entre fiction et documentaire remarquable : Chansons pour une après-guerre (1971), Chers bourreaux (1973) et Caudillo (1974). Critique impitoyable du franquisme, mais aussi de toute mystification historique et culturelle, Patino est également le cinéaste de l'Andalousie et de sa mémoire.