Voyage intemporel en Calabre, terre où la modernisation fut d'abord un "grand espoir déçu". L'objectif recueille les gestes et les visages de ceux qui "vivent encore comme au début des temps". "La Calabre de De Seta n'est plus seulement la Calabre mais a peu près partout autour de nous." (J.-L. Comolli.)
29 octobre 2005, 20:00
Corum - Salle Einstein
Fiche Technique
Pays | Italie |
Année de production | 1993 |
Durée | 02:03 |
Catégorie(s) | Documentaire |
Scénario | |
Image | Vittorio De Seta, Giovanni Secchi |
Montage | Vittorio De Seta, Elisabetta Innocenzi |
Musique | |
Son | Lorenzo De Seta |
Interprète(s) | Riccardo Cucciola (voix) |
Production | |
Décor | |
Version |
Réalisateur
Vittorio De Seta
Né en 1923 à Palerme, il se distingue dès 1954 par une série de courts métrages éblouissants sur les pêcheurs et les paysans du Sud de l'Italie, versant documentaire du néo-réalisme dont il est le dernier cinéaste encore en activité. Dans la tradition poétique de Flaherty, Banditi a Orgoloso (1961), son premier long métrage, lui vaut la reconnaissance de la critique internationale. Après plusieurs films réalisés pour la télévision, il retrouve la veine documentaire de ses débuts avec En Calabre (1993). Il termine actuellement une nouvelle "fiction documentaire", Lettere dal Sahara, sur les clandestins affluant en Italie depuis l'Afrique par l'île de Lampedusa.