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Stage classes L Anthony Mann / Lycée classes (A. Mann)

Winchester 73

Dodge City, 1873. A l'occasion des fêtes du centenaire de l'Indépendance, le prix offert au gagnant du concours de tir est un magnifique fusil Winchester 73, "l'arme qui a conquis l'Ouest", pour laquelle bien des Blancs et des Indiens vendraient leur âme. Les deux finalistes sont Lin McAdam et Dutch Henry Brown. Lin semble bien connaître Dutch et il le déteste. Il remporte le concours et obtient le précieux fusil. Mais Dutch et deux complices l'agressent et s'emparent de l'arme. Lin se lance à leur poursuite...
23 octobre 2004, 18:00
Centre Rabelais

Projection unique.

Fiche Technique

Pays :États-Unis
Année de production :1950
Durée :
Catégorie(s) :Fiction
Scénario :Borden Chase, Robert L. Richards d'après l'histoire de Stuart N. Lake
Image :William Daniels
Montage :Edward Curtiss
Musique :Joseph Gershenson
Son :Leslie I. Carey, Richard de Weese
Interprète(s) :James Stewart, Shelley Winters, Dan Duryea, Stephen McNally, Millard Mitchell, Charles Drake, John McIntire
Décor :
Version :

Réalisateur

Réalisateur Mann Anthony

Mann Anthony

Né Emil Anton Bundmann à San Diego, Californie, en 1906, Anthony Mann a débuté comme décorateur, acteur et metteur en scène de pièces à Broadway. Appelé à Hollywood, il réalise ses premiers films à partir de 1942 après avoir été assistant metteur en scène (notamment de Preston Sturges sur Les Voyages de Sullivan). Il s’illustre rapidement dans des thrillers d’une grande maîtrise et d’une grande sensibilité dramatique. A partir de 1950, il va réaliser une série de westerns qui représentent « ce que le genre a donné de plus parfait et de plus pur ». Winchester 73 (1950), Les Affameurs (1952), L’Appât (1953), L’Homme de la plaine, La Charge des Tuniques bleues (1955), par leur ton tragique, leur reprise des grandes légendes, leur art sobre et mesuré, leur intérêt pour des personnages nobles mais humains souvent soumis à de terribles épreuves, resteront dans l’histoire du cinéma. Au début des années soixante il participe aux superproductions hollywoodiennes avec moins de bonheur (Le Cid, 1961 ; La Chute de l’empire romain, 1964). Il meurt à Berlin en 1967 durant le tournage de Maldonne pour un espion, laissant derrière lui une œuvre d’une quarantaine de films qui, selon Tavernier et Coursodon, « mérite quelques pélerinages ».