Retour

Hommage à Marco Bellocchio / Tribute to M. Bellocchio

Au nom du Père

En 1958, Angelo entre dans un collège religieux décrépit, où le personnel est pour la plupart arriéré. Angelo se révèle aussitôt différent de ses camarades. Il se révolte contre les règles archaïques qui rythment la vie de l'institut, non sans avoir d'incessants conflits avec le vice-recteur. A la fin de l'année, Angelo, qui est vite devenu le leader charismatique des élèves, organise un spectacle théâtral provocant, et son attitude finit par déclencher une révolte des domestiques eux-mêmes.
31 octobre 2004, 11:00
Corum - Salle Einstein

Fiche Technique

Pays :Italie
Année de production :1972
Durée :
Catégorie(s) :Fiction
Scénario :Mario Bellocchio
Image :Franco di Giacomo
Montage :Franco Arcalli
Musique :Nicola Piovani
Son :Ferdinando Pescetelli
Interprète(s) :Yves Beneyton, Renato Scarpa, Laura Betti, Lou Castel, Piero Vida, Aldo Sassi
Décor :Giorgio Bertolini
Version :

Réalisateur

Réalisateur Bellocchio Marco

Bellocchio Marco

Marco Bellocchio naît à Piacenza en 1939. En 1959, il interrompt ses études de philosophie à l’université catholique de Milan et s’inscrit au Centre Expérimental de Cinématographie, à Rome. Entre 1961 et 1962, il réalise les courts-métrages Abbasso lo zio, La colpa e la pena et Ginepro fatto uomo et part s’installer à Londres où il fréquente la Slade School of Fine Arts. Son premier long-métrage, Les Poings dans les poches, primé à Locarno en 1965, lui offre une reconnaissance internationale. En 2011, il reçoit le Lion d’Or pour l’ensemble de sa carrière au Festival international du film de Venise. Il a fait l’objet de dizaines de rétrospectives à travers le monde, dont celle du Moma de New York en 2014 pour ses 50 ans de carrière. Il est, depuis 2014, président de la cinémathèque de Bologne. En 2016, son film Fais de beaux rêves est en ouverture de la Quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes. Avec Le Traître, présent en compétition officielle à Cannes en 2019, il remporte six David di Donatello et sept Nastri d’Argento. En 2021, il présente à Cannes, hors compétition, le documentaire Marx peut attendre et la même année, il reçoit la Palme d’honneur. En 2022, il est de retour à Cannes avec la mini-série Esterno notte, récompensée par quatre prix David di Donatello, l’équivalent des César italiens. L'enlèvement est présenté en compétition officielle du Festival de Cannes 2023.