Le Grand Pardon

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Raymond Bettoun, la cinquantaine, un juif originaire d'Algérie, a réussi à s'imposer comme le roi de la pègre parisienne. Il n'hésite pas à employer le meurtre, par personne interposée, pour agrandir son empire. Son ami Pascal Villars rallume la guerre des gangs. Bettoun est arrêté par le commissaire Duché et son fils Maurice prend sa succession. Les règlements de compts s'amplifient. Duché fait libérer Bettoun afin qu'il ramène le calme.
11 février 1982, 17:45
Grand Odéon

Fiche Technique

Pays :France
Année de production :1982
Durée :
Catégorie(s) :Fiction
Scénario :Daniel Saint-Hamont, Alain Le Henry
Image :Bernard Zitzermann
Montage :
Musique :Serge Franklin
Son :
Interprète(s) :Roger Hanin, Bernard Giraudeau, Jean-Louis Trintignant, Richard Berry, Clio Goldsmith
Décor :
Version :

Réalisateur

Réalisateur Arcady Alexandre

Arcady Alexandre

Né en 1947, il a quinze ans lorsqu'il quitte l'Algérie, devenue indépendante, pour la France. Il s'attachera à dépeindre cet exil ainsi que la communauté juive dont il est issu dans Le Grand carnaval (1983) et Là-bas, mon pays (1999). À vingt-deux ans il débute une carrière de comédien en apparaissant dans une série télé intitulée La Cravache d'or, pour devenir par la suite directeur du théâtre de Suresnes. Il aborde le cinéma en 1977 en produisant le premier film de Diane Kurys, Diabolo menthe. Puis il passe à la réalisation avec Le Coup de sirocco. Attaché au cinéma de genre américain, il lui rend hommage tout en y intégrant des thématiques personnelles à travers le diptyque mafieux Le Grand pardon, Le Grand pardon II (1982 et 1992), la comédie policière Hold-up (1985), le polar L'Union sacrée (1989), ainsi que les thrillers K (1997) et Entre chiens et loups (2002). Il signe également la réalisation de Dernier été à Tanger (1987) et Pour Sacha (1991). Ses derniers films : Comme les 5 doigts de la main (2009), Ce que le jour doit à la nuit (2012).