Le film, dont le titre fait clairement référence aux années passées sous la dictature franquiste, propose une narration fragmentée, basée notamment sur le montage des attractions en hommage à Eisenstein. Une des grandes réalisations de l'avant-garde barcelonaise, au caractère expérimental très marqué grâce à l’excellente photographie en noir et blanc et Eastmancolor dûe à Luis Cuadrado - un des pôles fondamentaux de l'école de Barcelone.
26 octobre 2002, 20:00
Corum - Salle Einstein
Fiche Technique
Pays | Espagne |
Année de production | 1968 |
Durée | 02:06 |
Catégorie(s) | Expérimental |
Scénario | Joan Brossa, Pere Portabella |
Image | Luis Cuadrado |
Montage | |
Musique | José Maria Mestres Quadreny |
Son | |
Interprète(s) | Lucia Bosè, Mario Cabré, Luis Ciges, Ramon Julia, Antonio Saura, Antonio Tapies |
Production | |
Décor | |
Version |
Réalisateur
Pere Portabella
Né en 1929 à Figueras. Il fait des études de chimie, colabore avec les peintres Antoni Tapies, Antonio Saura, Eduardo Chillida... dans des mouvements d'avant-garde artistique. Il crée en 1959, Films 59, société qui produit Los Golfos de C. Saura, El cochecito de M. Ferreri et participe à Viridiana de L. Buñuel. Il s'éloigne du cinéma puis revient comme réalisateur avec No conteis con los dedos (CM-1967) et Nocturno 29 (1968) d'inspiration proche du surréalisme. Il réalise ensuite des courts métrages sur l'art et une série d'interviews d'hommes politiques. Sénateur de Girone de 1977 à 1982, il revient au cinéma avec Le Pont de Varsovie (1989).