Les Casablancais
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C'est un portrait polyphonique de la ville de Casablanca, à travers les itinéraires croisés de trois personnages : un libraire qui reçoit une convocation inattendue l'obligeant à se remettre profondément en cause ; une jeune institutrice célibataire, objet de convoitise des mâles de son quartier, dont la demande de passeport déclenche une enquête administrative absurde et un élève qui, à cause d'un malentendu avec son instituteur intégriste, devient la victime d'une manipulation aux conséquences tragiques. A travers les aléas de ces trois vies se dessine un portrait complexe d'une grande ville maghrébine de cette fin de siècle.
4 novembre 2000, 17:00
Salle Louis-Feuillade
Fiche Technique
Pays | France/Maroc |
Année de production | 1998 |
Durée | 02:07 |
Catégorie(s) | Fiction |
Scénario | Abdekader Lagtaâ |
Image | Michel La Veaux |
Montage | Marine Deleu |
Musique | Robert Marcel Lepage |
Son | Gilles Corbeil |
Interprète(s) | Aziz Saâdallah, Khadija Assad, Karina Aktouf, Salaheddine Benmoussa, Mohamed Benbrahim, Amine Kably, Omar Sayed, Saïda Jawad, Saïda Baâdi |
Production | |
Décor | Suzanne Cloutier, Saïd Raïs |
Version |
Réalisateur
Abdelkader Lagtaâ
Né en 1948 à Casablanca. Diplômé de l'Ecole nationale supérieure de cinéma de Lodz (section mise en scène), il travaille comme scénariste, réalisateur et producteur. Co-scénriste et co-réalisateur de documentaires dont un long métrage, La Femme rurale (1987) produit par le ministère des Affaires sociales, il écrit et réalise des courts métrages documentaires dont Rabî et la peinture abstraite (1984), Chaïba (1984) et Kacimi ou le dévoilement (1985). Son premier long métrage de fiction, Un amour à Casablanca est présenté dans de nombreux festivals et connaît dans son pays, en Algérie et en Tunisie, un grand succès public. Il réalise ensuite La Porte close (1997) et Les Casablancais (1998).