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Buñuel, la période mexicaine / Buñuel the Mexican period

Simon du désert

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Buñuel, la période mexicaine / Buñuel the Mexican period

Simon du désert

Adepte de Siméon le Stylite, Simon mène une vie d'ascète juché sur une colonne. Il ne quitte jamais sa verticale et exiguë demeure. Il mange peu. Il médite, prodigue des conseils et accomplit de temps en temps un miracle. Les villageois, pour le gratifier, lui offrent une nouvelle colonne, plus grande pour lui permettre de s'élever davantage vers Dieu. Mais le démon met à l'épreuve le saint pénitent…
3 novembre 2000, 19:00
Salle Louis-Feuillade

Fiche Technique

PaysMexique
Année de production1965
Durée00:42
Catégorie(s)Fiction
ScénarioLuis Buñuel, Julio Alejandro
ImageGabriel Figueroa
MontageCarlos Savage
MusiqueRaul Lavista, Hymne des pélerins, tambours de Calanda
SonJames L. Fields
Interprète(s)Claudio Brooks, Hortensia Santovenna, Silvia Pinal, Jesus Fernandez Martinez, Enrique del Castillo, Enrique Alvarez Felix, Enrique Garcia Alvarez
Production
Décor
Version

Réalisateur

Réalisateur Buñuel Luis

Luis Buñuel

Né à Calanda (province d'Aragon, Espagne) en 1900. Études secondaires chez les pères jésuites, puis études supérieures (scientifiques) à l'Université de Madrid. En 1925, il se lie à Paris avec le groupe surréaliste. Assistant notamment de Jean Epstein, il produit et réalise sur un scénario de Dali le court métrage d'avant-garde, Un chien Andalou, suivi par son premier long, L'Âge d'or (1930), audacieux brûlot surréaliste. Revenu en Espagne en 1939, la victoire du franquisme le contraint à s'expatrier, d'abord à Hollywood puis au Mexique où il s'établit en 1946. Sa carrière se partage alors entre le Mexique (Los Olvidados, 1950 ; El, 1953 ; L'Ange exterminateur, 1962), la France (Le Journal d'une femme de chambre, 1964 ; Belle de jour, 1967 ; Le Charme discret de la bourgeoisie (1972), Le Fantôme de la liberté (1974), Cet obscur objet du désir, 1977) et l'Espagne (Viridiana, 1961 ; Tristana, 1970). Révolte sociale, humour noir, amour fou, onirisme, magie visuelle, le tout baigné dans la tradition picaresque espagnole et "sanctifié" par le surréalisme. En 1989, avec la collaboration de Jean-Claude Carrière, il publie un livre de souvenirs : Mon dernier soupir. Il meurt le 19 juillet 1983 à Mexico.