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Buñuel, la période mexicaine / Buñuel the Mexican period

Don Quintin l'amer

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Buñuel, la période mexicaine / Buñuel the Mexican period

Don Quintin l'amer

Voyageur de commerce respectable, Don Quintin Guzman rentre chez lui et surprend sa femme dans les bras de son amant. Sous le coup de la colère, il chasse sa femme, qui lui avoue dans la foulée que sa fille Marta n'est pas de lui. Il abandonne ensuite l'enfant à la porte d'une maison de paysans. Vingt années plus tard, sa femme, au bord de la mort, lui révèle que l'enfant était réellement le sien...Don Quintin va donc tout faire pour retrouver sa fille et lui assurer un avenir convenable.
3 novembre 2000, 19:00
Salle Louis-Feuillade

Fiche Technique

PaysMexique
Année de production1951
Durée02:00
Catégorie(s)Fiction
ScénarioLuis et Janet Alcoriza d'après la comédie musicale de Carlos Arniches et Estremera, Don Quintin el amargado
ImageJosé Ortiz Ramos
MontageCarlos Savage
MusiqueManuel Esperón
SonEduardo Arjona, Jesus Gonzales Gancy
Interprète(s)Fernando Soler, Rubén Rojo, Nacho Contra, Fernando Soto, Lily Aclemar, AMparo Garrido, Alvaro Matute, Roberto Meyer, Conchita Gentil Arco
Production
DécorEdward Fitzgerald
Version

Réalisateur

Réalisateur Buñuel Luis

Luis Buñuel

Né à Calanda (province d'Aragon, Espagne) en 1900. Études secondaires chez les pères jésuites, puis études supérieures (scientifiques) à l'Université de Madrid. En 1925, il se lie à Paris avec le groupe surréaliste. Assistant notamment de Jean Epstein, il produit et réalise sur un scénario de Dali le court métrage d'avant-garde, Un chien Andalou, suivi par son premier long, L'Âge d'or (1930), audacieux brûlot surréaliste. Revenu en Espagne en 1939, la victoire du franquisme le contraint à s'expatrier, d'abord à Hollywood puis au Mexique où il s'établit en 1946. Sa carrière se partage alors entre le Mexique (Los Olvidados, 1950 ; El, 1953 ; L'Ange exterminateur, 1962), la France (Le Journal d'une femme de chambre, 1964 ; Belle de jour, 1967 ; Le Charme discret de la bourgeoisie (1972), Le Fantôme de la liberté (1974), Cet obscur objet du désir, 1977) et l'Espagne (Viridiana, 1961 ; Tristana, 1970). Révolte sociale, humour noir, amour fou, onirisme, magie visuelle, le tout baigné dans la tradition picaresque espagnole et "sanctifié" par le surréalisme. En 1989, avec la collaboration de Jean-Claude Carrière, il publie un livre de souvenirs : Mon dernier soupir. Il meurt le 19 juillet 1983 à Mexico.