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Buñuel, la période mexicaine / Buñuel the Mexican period

Susana la perverse

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Buñuel, la période mexicaine / Buñuel the Mexican period

Susana la perverse

Par une terrible nuit d'orage, où la jument Lozana vient de faire une fausse couche, une jeune fille échappée d'une maison de redressement arrive à l'hacienda de Don Guadalupe. Elle y est bien accueillie, seule la vieille servante Felisa la considérant comme une envoyée du diable. Susana séduit d'abord Jesus, l'intendant coureur de jupons, puis Alberto, le fils de la famille, et enfin Don Guadalupe lui-même.
3 novembre 2000, 19:00
Salle Louis-Feuillade

Fiche Technique

PaysMexique
Année de production1950
Durée02:02
Catégorie(s)Fiction
ScénarioLuis Buñuel, Jaime Salvador d'après une histoire de Manuel Reachi
ImageJosé Ortiz Ramos
MontageJorge Bustos
MusiqueRaul Lavista
SonNicolas de la Rosa
Interprète(s)Rosita Quintana, Victor Manuel Mendoza, Fernando Soler, Luis Lopez Somoza, Matilde Palau, Maria Gentil Arcos
Production
DécorGunther Gerzso
Version

Réalisateur

Réalisateur Buñuel Luis

Luis Buñuel

Né à Calanda (province d'Aragon, Espagne) en 1900. Études secondaires chez les pères jésuites, puis études supérieures (scientifiques) à l'Université de Madrid. En 1925, il se lie à Paris avec le groupe surréaliste. Assistant notamment de Jean Epstein, il produit et réalise sur un scénario de Dali le court métrage d'avant-garde, Un chien Andalou, suivi par son premier long, L'Âge d'or (1930), audacieux brûlot surréaliste. Revenu en Espagne en 1939, la victoire du franquisme le contraint à s'expatrier, d'abord à Hollywood puis au Mexique où il s'établit en 1946. Sa carrière se partage alors entre le Mexique (Los Olvidados, 1950 ; El, 1953 ; L'Ange exterminateur, 1962), la France (Le Journal d'une femme de chambre, 1964 ; Belle de jour, 1967 ; Le Charme discret de la bourgeoisie (1972), Le Fantôme de la liberté (1974), Cet obscur objet du désir, 1977) et l'Espagne (Viridiana, 1961 ; Tristana, 1970). Révolte sociale, humour noir, amour fou, onirisme, magie visuelle, le tout baigné dans la tradition picaresque espagnole et "sanctifié" par le surréalisme. En 1989, avec la collaboration de Jean-Claude Carrière, il publie un livre de souvenirs : Mon dernier soupir. Il meurt le 19 juillet 1983 à Mexico.