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Buñuel, la période mexicaine / Buñuel the Mexican period

Los olvidados

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Buñuel, la période mexicaine / Buñuel the Mexican period

Los olvidados

Dans une banlieue déshéritée de Mexico, El Jaïbo, échappé d'une maison de correction, retrouve sa bande. Ensemble, ils agressent un aveugle et dévalisent un cul-de-jatte. Mais El Jaïbo veut avant tout se venger de Julian, qu'il accuse de l'avoir dénoncé. Accompagné du jeune Pedro, El Jaïbo attire Julian dans un traquenard et le tue. Seul témoin du meurtre, Pedro va alors désespérément tenter de retrouver le droit chemin...
3 novembre 2000, 19:00
Salle Louis-Feuillade

Fiche Technique

PaysMexique
Année de production1950
Durée02:09
Catégorie(s)Fiction
ScénarioLuis Buñuel, Luis Alcoriza, Max Aub, Pedro de Urdimalas
ImageGabriel Figueroa
MontageCarlos Savage
MusiqueGustavo Pittaluga
SonJosé B. Carles, Jesus Gonzales Gancy
Interprète(s)Alfonso Mejia, Estella Inda, Ramon Martinez, Roberto Cobo, Miguel Inclan, Alma Delia Fuentes, Hector Lopez Portillo
Production
DécorEdward Fitzgerald
Version

Réalisateur

Réalisateur Buñuel Luis

Luis Buñuel

Né à Calanda (province d'Aragon, Espagne) en 1900. Études secondaires chez les pères jésuites, puis études supérieures (scientifiques) à l'Université de Madrid. En 1925, il se lie à Paris avec le groupe surréaliste. Assistant notamment de Jean Epstein, il produit et réalise sur un scénario de Dali le court métrage d'avant-garde, Un chien Andalou, suivi par son premier long, L'Âge d'or (1930), audacieux brûlot surréaliste. Revenu en Espagne en 1939, la victoire du franquisme le contraint à s'expatrier, d'abord à Hollywood puis au Mexique où il s'établit en 1946. Sa carrière se partage alors entre le Mexique (Los Olvidados, 1950 ; El, 1953 ; L'Ange exterminateur, 1962), la France (Le Journal d'une femme de chambre, 1964 ; Belle de jour, 1967 ; Le Charme discret de la bourgeoisie (1972), Le Fantôme de la liberté (1974), Cet obscur objet du désir, 1977) et l'Espagne (Viridiana, 1961 ; Tristana, 1970). Révolte sociale, humour noir, amour fou, onirisme, magie visuelle, le tout baigné dans la tradition picaresque espagnole et "sanctifié" par le surréalisme. En 1989, avec la collaboration de Jean-Claude Carrière, il publie un livre de souvenirs : Mon dernier soupir. Il meurt le 19 juillet 1983 à Mexico.