Retour

Buñuel, la période mexicaine / Buñuel the Mexican period

Le Grand Noceur

Retour

Buñuel, la période mexicaine / Buñuel the Mexican period

Le Grand Noceur

Parce qu'il vit mal son veuvage, un homme riche dilapide sa fortune dans l'alcool et la débauche. Ses proches qui savent profiter de ses largesses craignent la banqueroute et montent une mascarade pour le faire réagir. Au lendemain d'une énorme beuverie, ils lui font croire qu'il est ruiné et qu'eux mêmes se sont mis à travailler. Il se rend compte de la supercherie.
3 novembre 2000, 19:00
Salle Louis-Feuillade

Fiche Technique

PaysMexique
Année de production1949
Durée02:10
Catégorie(s)Fiction
ScénarioLuis Alcoriza, Raquel Rojas d'après la pièce Adolfo Torrado
ImageEzequiel Carrasco
MontageCarlos Savage
MusiqueManuel Esperón
SonRafael Ruiz Esparza
Interprète(s)Fernando Soler, Rosario Granados, Francisco Jambrina, Luis Alcoriza, Antonio Bravo, Antonio Monsell, Nicolas Rodriguez, Maria Luisa Serrano
Production
DécorLuis Moya, Dario Cabanas
Version

Réalisateur

Réalisateur Buñuel Luis

Luis Buñuel

Né à Calanda (province d'Aragon, Espagne) en 1900. Études secondaires chez les pères jésuites, puis études supérieures (scientifiques) à l'Université de Madrid. En 1925, il se lie à Paris avec le groupe surréaliste. Assistant notamment de Jean Epstein, il produit et réalise sur un scénario de Dali le court métrage d'avant-garde, Un chien Andalou, suivi par son premier long, L'Âge d'or (1930), audacieux brûlot surréaliste. Revenu en Espagne en 1939, la victoire du franquisme le contraint à s'expatrier, d'abord à Hollywood puis au Mexique où il s'établit en 1946. Sa carrière se partage alors entre le Mexique (Los Olvidados, 1950 ; El, 1953 ; L'Ange exterminateur, 1962), la France (Le Journal d'une femme de chambre, 1964 ; Belle de jour, 1967 ; Le Charme discret de la bourgeoisie (1972), Le Fantôme de la liberté (1974), Cet obscur objet du désir, 1977) et l'Espagne (Viridiana, 1961 ; Tristana, 1970). Révolte sociale, humour noir, amour fou, onirisme, magie visuelle, le tout baigné dans la tradition picaresque espagnole et "sanctifié" par le surréalisme. En 1989, avec la collaboration de Jean-Claude Carrière, il publie un livre de souvenirs : Mon dernier soupir. Il meurt le 19 juillet 1983 à Mexico.