Pas de lettre pour le colonel

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État de Vera-Cruz, Mexique, 1949. Dans un village, près du fleuve, un vieux colonel occupe une maison délabrée et hypothéquée avec Lola, son épouse d'origine espagnole, maigre et malade. Il attend depuis des années une pension pour services rendus au pays lors d'une révolution en laquelle il a cru, mais qui n'a servi à rien : les riches et les prêtres ont toujours le pouvoir. Chaque vendredi, c'est le même rituel : sur la jetée à l'arrivée du bateau, il demande s'il y a une lettre officielle pour lui : réponse négative, toujours. Malgré la précarité, les chamailleries et les malentendus, le colonel et sa femme s'efforcent de rester dignes.
2 novembre 2000, 14:00
Corum - Salle Einstein

Fiche Technique

PaysMexique/Espagne/France
Année de production1999
Durée02:38
Catégorie(s)Fiction
ScénarioPaz Alicia Garciadiego d'après le roman de Gabriel García Márquez
ImageGuillermo Granillo
MontageFernando Pardo
MusiqueDavid Mansfield
SonJorge Ruiz
Interprète(s)Marisa Paredes, Fernando Luján, Salma Hayek, Ernesto Yañez, Rafael Inclan, Odiseo Bichir, Esteban Soberanes
Production
DécorAntonio Muñhierro
Version

Réalisateur

Arturo Ripstein

Réalisateur né à Mexico en 1943. Il fait des études de cinéma à l'université nationale autonome de Mexico, avant la création du Centro Universitario des Estudios Cinematográficos. Son père étant producteur, Arturo Ripstein découvre l'aspect économique du cinéma dès son enfance. Il devient très jeune assistant-réalisateur de Luis Buñuel pour L'Ange exterminateur et d'autres cinéastes. Il réalise son premier film en 1965, Tiempo de morir, tourné dans une ambiance de western sur un argument de Gabriel García Márquez. Après des expériences décevantes, il s'oriente un temps vers la réalisation d'œuvres expérimentales. Le Château de la pureté (1972) marque son retour au cinéma. Il enchaîne ensuite assez régulièrement les réalisations dont les dernières en date ont eu les honneurs du Festival de Cannes : La Reine de la nuit (1994), Pas de lettre pour le colonnel (1998), C'est la vie... (2000).