Le Château de la pureté

Rétrospective Arturo Ripstein / Retrospective A. Ripstein

Le Château de la pureté

Gabriel Lima a enfermé sa famille dans une vieille demeure dans le centre de Mexico, pour éviter qu'elle ne soit corrompue par la société. Gabriel gagne sa vie en vendant de la mort-aux-rats qu'il prépare avec ses fils qu'il a appelés Utopie, Avenir et Volonté. Il espère bien qu'un jour les hommes reconnaîtront son génie. Sa femme Béatrice accepte cette réclusion et semble même l'aider à maintenir l'ordre établi. Mais dès que Gabriel s'absente, elle leur parle de son enfance et leur décrit le monde mystérieux qui existe au-delà des murs de la maison. Cette situation persiste pendant dix-huit ans. Un jour cependant, tout commence à s'effondrer...

2 novembre 2000, 14:00

Corum - Salle Einstein

BILLETTERIE

Fiche Technique

Pays	Mexique
Année de production	1972
Durée	02:30
Catégorie(s)	Fiction
Scénario	Arturo Ripstein, José Emilio Pacheco
Image	Alex Phillips Jr.
Montage	Eufemio Rivera, Rafael Castanedo
Musique	Joaquín Gutiérrez Heras
Son	Jesús González Gancy
Interprète(s)	Claudio Brook, Rita Macedo, Arturo Beristáin, Diana Bracho, Gladys Bermejo, David Silva, Roberto Jiménez Palitos, Inés Murillo, Alejandra Jiménez, Mario Castillón, Maria Guadalupe Delgado, Andrea del Llano
Production
Décor	Manuel Fontanals
Version

Réalisateur

Arturo Ripstein

Réalisateur né à Mexico en 1943. Il fait des études de cinéma à l'université nationale autonome de Mexico, avant la création du Centro Universitario des Estudios Cinematográficos. Son père étant producteur, Arturo Ripstein découvre l'aspect économique du cinéma dès son enfance. Il devient très jeune assistant-réalisateur de Luis Buñuel pour L'Ange exterminateur et d'autres cinéastes. Il réalise son premier film en 1965, Tiempo de morir, tourné dans une ambiance de western sur un argument de Gabriel García Márquez. Après des expériences décevantes, il s'oriente un temps vers la réalisation d'œuvres expérimentales. Le Château de la pureté (1972) marque son retour au cinéma. Il enchaîne ensuite assez régulièrement les réalisations dont les dernières en date ont eu les honneurs du Festival de Cannes : La Reine de la nuit (1994), Pas de lettre pour le colonnel (1998), C'est la vie... (2000).