Fille d'amour
RetourFiche Technique
Pays | France/Italie |
Année de production | 1953 |
Durée | 02:20 |
Catégorie(s) | Fiction |
Scénario | Tullio Pinelli, Fedrici Zardi, Siro ANgeli |
Image | Arturo Gallea |
Montage | |
Musique | Giovanni Fusco |
Son | |
Interprète(s) | Barbara Laage, Armando Francioli, Eduardo De Filippo |
Production | |
Décor | |
Version |
Réalisateur
Vittorio Cottafavi
Né à Modène le 30 janvier 1914, Vittorio Cottafavi, après des études de droit, de philosophie et de littérature à Rome, entre au Centro Sperimentale. Il est d'abord scénariste, de Goffredo Alessandrini entre autres, et assistant de cinéastes comme Vittorio De Sica et Alessandro Blasetti. Il réalise en 1943 son premier film, I nostri sogni, avec De Sica. Il dirige ensuite en 1944-1945 une maison d'édition.
La Fiamma che non si spegne, premier film vraiment personnel, est mal compris. Il est alors conduit à se spécialiser dans les films d'aventures, les peplums. Ainsi Milady et les mousquetaires (1952), Fille d'amour (1953), libre adaptation de La Dame aux camélias, Hercule à la conquête de l'Atlantique, un classique du peplum, mâtiné de science-fiction.
Parallèlement, dès 1957, cet homme de culture a travaillé de façon régulière pour la télévision, adaptant de façon souvent originale des classiques du monde entier : Les Troyennes, Antigone; L'Avare et Dom Juan de Molière; deux œuvres de Dostoïevski, Nuits blanches, avec Monica Vitti, et Humiliés et offensés; Sept petites croix de Simenon, Un crime de Bernanos... Il y a également dirigé des émissions alliant Histoire ou actualité et dramatisation, sur la vie de Dante, le procès Eichmann... Après l'échec des Cent Cavaliers (1965), qui fut remonté et présenté sous le titre Le Fils du Cid, Cottafavi ne tourna plus que pour le petit écran, à l'exception de deux coproductions télévision-cinéma : Maria Zef (1981), adaptation d'un roman populiste de Paola Drigo, puis Le Diable sur les collines (1985), une des trois nouvelles que l'on trouve dans "Le Bel été" de Cesare Pavese. Ce dernier film, présenté à la Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes 1985, ne sortit jamais sur les écrans français, de même que Maria Zef, montré uniquement à la Cinémathèque française. Il est décédé en 1998.