Goubbiah
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En Yougoslavie, sur les bords de la côte Dalmate, Goubbiah est pêcheur d'éponges. Abandonné par son père dès son plus jeune âge, il vît chez son oncle et sa tante qu'il entretient. Un jour, alors qu'il sauve un homme de la noyade, Trinida, une jeune gitane, lui apporte un message de son père vivant dans la montagne : il est malade et veut le voir avant de mourir. Trinita le conduit jusqu'à ce père inconnu qui meurt dans ses bras. Il l'enterre avec l'aide de Joa, un chef gitan ami du défunt et père de Trinida. Goubbiah s'éprend d'elle alors qu'elle est fiancée depuis l'enfance à Peppo, un ivrogne haineux. Joa le met en garde contre la malédiction des gitans pour ceux qui défient la destinée.
Fiche Technique
| Pays : | France/Italie |
|---|---|
| Année de production : | 1955 |
| Durée : | |
| Catégorie(s) : | Fiction |
| Scénario : | René Barjavel, Robert Darène d'après Jean Martel |
| Image : | Roger Hubert |
| Montage : | |
| Musique : | Joseph Kosma |
| Son : | |
| Interprète(s) : | Jean Marais, Délia Scalla, Kérima, Charles Moulin, Gil Delamare, Héléna Manson, Louis Buguette, Christiane Ferez |
| Décor : | |
| Version : |
Réalisateur
Darène Robert
Robert De Vos, dit Robert Darène, est né en 1914. Il commence à tourner à trente-neuf ans, après un passage dans l'assistanat, et en dix ans il réalise une dizaine de films d'aventures (La Bigorne, Caporal de France) ou à sujet religieux (Les Chiffonniers d'Emmaüs, Il suffit d'aimer). Il fait partie de cette génération du cinéma français vilipendée et occultée par la Nouvelle vague. Tourné en scope couleurs sur la côte dalmate avec un Jean Marais plus pectoral que jamais, Goubbiah reste une de ses œuvres les plus spectaculaires.