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Hommage à Francisco Rabal / Tribute to Francisco Rabal

Nazarín

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Hommage à Francisco Rabal / Tribute to Francisco Rabal

Nazarín

Parce que sa générosité et sa charité n'ont pas de limites, le père Nazarín vit dans une misère profonde. Désavoué par l'Église pour avoir protégé une prostituée soupçonnée de meurtre, Nazarín doit fuir, condamné à une longue errance. Andara, la prostituée, et Beatriz, jeune femme délaissée par son amant, se joignent par une pitié hystérique au sort du prêtre persécuté. Nazarín poursuit son chemin de croix, mais toutes ses tentatives pour prêcher l'amour divin se retournent contre lui.
26 octobre 1996, 14:00
Corum - Opéra Berlioz

Fiche Technique

PaysMexique
Année de production1958
Durée02:14
Catégorie(s)Fiction
ScénarioLuis Buñuel, Julio Alejandro
ImageGabriel Figueroa
MontageCarlos Savage
MusiqueRodolfo Halffter et Chants de Macedio Alcala
Son
Interprète(s)Francisco Rabal, Marga Lopez, Rita Macedo, Jesus Fernandez, Ofelia Guilmain, Noe Murayama, Luis Aceves Castaneda, Ignacio Lopez Tarso, Rosenda Monteros
Production
DécorEdward Fitzgerald
Version

Réalisateur

Réalisateur Buñuel Luis

Luis Buñuel

Né à Calanda (province d'Aragon, Espagne) en 1900. Études secondaires chez les pères jésuites, puis études supérieures (scientifiques) à l'Université de Madrid. En 1925, il se lie à Paris avec le groupe surréaliste. Assistant notamment de Jean Epstein, il produit et réalise sur un scénario de Dali le court métrage d'avant-garde, Un chien Andalou, suivi par son premier long, L'Âge d'or (1930), audacieux brûlot surréaliste. Revenu en Espagne en 1939, la victoire du franquisme le contraint à s'expatrier, d'abord à Hollywood puis au Mexique où il s'établit en 1946. Sa carrière se partage alors entre le Mexique (Los Olvidados, 1950 ; El, 1953 ; L'Ange exterminateur, 1962), la France (Le Journal d'une femme de chambre, 1964 ; Belle de jour, 1967 ; Le Charme discret de la bourgeoisie (1972), Le Fantôme de la liberté (1974), Cet obscur objet du désir, 1977) et l'Espagne (Viridiana, 1961 ; Tristana, 1970). Révolte sociale, humour noir, amour fou, onirisme, magie visuelle, le tout baigné dans la tradition picaresque espagnole et "sanctifié" par le surréalisme. En 1989, avec la collaboration de Jean-Claude Carrière, il publie un livre de souvenirs : Mon dernier soupir. Il meurt le 19 juillet 1983 à Mexico.