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Cinéma espagnol en transition / Spanish cinema in transition

Viridiana

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Cinéma espagnol en transition / Spanish cinema in transition

Viridiana

Don Jaime, vieil hidalgo, vit solitaire dans une propriété retirée depuis la mort de son épouse, trente ans plus tôt, le soir même de ses noces. Sa nièce, Viridiana, est envoyée auprès de lui par la supérieure du couvent où elle est novice, afin de lui tenir compagnie avant de prononcer ses vœux. D'une grande beauté, ressemblant étrangement à sa tante, Viridiana réveille chez le vieillard une folle passion...
Palme d'Or au Festival de Cannes 1961, ce film est l'un des plus virulents manifestes buñueliens. Dénonciation corrosive de l'impureté du monde et de la misère, refus d'accorder une quelconque noblesse à la souffrance humaine, Viridiana se veut la preuve de l'absurdité et de l'impossibilité de toute rédemption.
27 octobre 1994, 14:00
Corum - Salle Pasteur

Fiche Technique

PaysMexique/Espagne
Année de production1961
Durée02:10
Catégorie(s)Fiction
ScénarioLuis Buñuel, Julio Alejandro
ImageJosé Aguayo
MontagePedro del Rex
Musique
Son
Interprète(s)Silvia Pinal, Francisco Rabal, Fernando Rey, Margarita Lozano, Victoria Zinny, Teresa Rabal
Production
DécorFrancisco Canet
VersionVOSTF

Réalisateur

Réalisateur Buñuel Luis

Luis Buñuel

Né à Calanda (province d'Aragon, Espagne) en 1900. Études secondaires chez les pères jésuites, puis études supérieures (scientifiques) à l'Université de Madrid. En 1925, il se lie à Paris avec le groupe surréaliste. Assistant notamment de Jean Epstein, il produit et réalise sur un scénario de Dali le court métrage d'avant-garde, Un chien Andalou, suivi par son premier long, L'Âge d'or (1930), audacieux brûlot surréaliste. Revenu en Espagne en 1939, la victoire du franquisme le contraint à s'expatrier, d'abord à Hollywood puis au Mexique où il s'établit en 1946. Sa carrière se partage alors entre le Mexique (Los Olvidados, 1950 ; El, 1953 ; L'Ange exterminateur, 1962), la France (Le Journal d'une femme de chambre, 1964 ; Belle de jour, 1967 ; Le Charme discret de la bourgeoisie (1972), Le Fantôme de la liberté (1974), Cet obscur objet du désir, 1977) et l'Espagne (Viridiana, 1961 ; Tristana, 1970). Révolte sociale, humour noir, amour fou, onirisme, magie visuelle, le tout baigné dans la tradition picaresque espagnole et "sanctifié" par le surréalisme. En 1989, avec la collaboration de Jean-Claude Carrière, il publie un livre de souvenirs : Mon dernier soupir. Il meurt le 19 juillet 1983 à Mexico.