Retour

Cinéma espagnol en transition / Spanish cinema in transition

Le Petit Appartement

Retour

Cinéma espagnol en transition / Spanish cinema in transition

Le Petit Appartement

Rodolfo et Petria sont d'éternels fiancés qui ne parviennent à trouver un logement pour vivre. Ce qui pousse Rodolfo à accepter de se marier avec la vieille Doña Martina afin de pouvoir hériter de son appartement. Mais après la noce, la vieille retrouve la santé et tarde à mourir… Peinture très juste de la vie des petites gens à Madrid, ce film naturaliste dans la tradition directe du néo-réalisme italien est tempéré par l'humour noir introduit par le couple Ferreri-Azcona. Même si l'on a reproché son regard un peu simpliste et méprisant de la réalité humaine, El Pisito n'en a pas moins connu un succès considérable auprès du grand public et aussi de la critique lors de sa sortie.
27 octobre 1994, 14:00
Corum - Salle Pasteur

Fiche Technique

PaysEspagne
Année de production1958
Durée02:07
Catégorie(s)Fiction
ScénarioRafael Azcona, Marco Ferreri
ImageFrancisco Sempere
MontageJuan Antonio Rojo
MusiqueFederico Contreras
Son
Interprète(s)Mary Carrillo, Luis López Vásquez, Concha López Silva, María Luisa Ponte, Marco Ferreri
Production
Décor
Version

Réalisateur

Réalisateur Ferreri Marco

Marco Ferreri

Réalisateur italien né à Milan en 1928 et mort à Paris en 1997. Après avoir interrompu ses études universitaires, il devient représentant d'une maison de liqueurs pour laquelle il réalise des courts métrages publicitaires. En 1950, il produit avec Riccardo Ghione un éphémère journal filmé mensuel, Documento mensile, auquel collaborent Antonioni, Moravia, de Sica, Visconti… Après divers travaux (producteur exécutif, acteur de petits rôles), il part en Espagne où il tourne trois films : El Pisito, Los Chicos et El Cochecito (1960) qui lui donne une réputation internationale. De retour en Italie, il réalise en 1963 Le Lit conjugal qui lui vaut ses premiers démêlés avec la censure et le place définitivement au rang des cinéastes iconoclastes. Suivent Le Mari de la femme à barbe, Controsesso, Liza et La Grande bouffe qui fit scandale au Festival de Cannes en 1973.