La Sultane de l'amour

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Au pays d’Irak-Arabi régnaient trois sultans. Un jour, l’un des trois princes, Mourad, blessé dans une querelle, reste quelques heures entre la vie et la mort. Dans son délire il voit une très belle femme qu’à son réveil il ne peut oublier… Il se rend alors chez un ermite capable peut-être de lire dans une lunette et d’interpréter ce rêve obsessionnel. Dans le même temps, trois cavaliers du riche et cruel sultan Malik reviennent chez leur maître chargés de précieux butins: le plus diamant du monde, la lunette de l’ermite, la description d’une merveilleuse princesse, Doualah, celle là même que Mourak a vue dans son délire. Et Mali est pris d’une violente passion pour elle…

Fiche Technique

Pays :France
Année de production :1919-1923
Durée :
Catégorie(s) :Fiction
Scénario :René Le Somptier, Charles Burget d'après le roman de Franz Toussaint
Image :Georges Raulet, Duverger
Montage :
Musique :Roberto Tricarri
Son :
Interprète(s) :France Dhelia, Sylvio de Predelil, Yvonne Sergyl, Gaston Modot, Paul Vermoyal, Marcel Levesque
Décor :Marco de Gastyne
Version :

Réalisateur

Le Somptier René

Né à Caen en 1884. Les cinéastes de l'avant-garde (Delluc, L'Herbier, Dullac, Epstein, Gance) ne s'y trompèrent pas et MLouis Delluc le reconnut comme l'un des grands maîtres d'œuvre du cinéma français des années vingt. Il tourne et réalise jusqu'en 1926 plus de cinquante films. En 1918, il réalise avec Charles Burguet « La Sultane de l'amour » qui connait un vif succés populaire. Il enchaine tour à tour et avec un même succés des mélodrames : « La Porteuse de pain », « La Dame de Monsoreau », « Les Epaves de l'amour », puis « La Croisade », « La Montée vers l'Acropole ». En 1924, il est nommé chargé de missions cinématographiques officielles au Maroc, au Gabon, en Oubangi et au Tchad. Il meurt en 1950.