Retour

Copies restaurées

Vers l’inconnu ?

Premier film libanais et premier film représentant le Liban au festival de Cannes. Dans un village de la montagne libanaise, une famille vit pauvrement. Un jour, le père les abandonne et part pour le Brésil, l’Eldorado d’un grand nombre de ses compatriotes. Vingt ans passent. La mère a difficilement élevé ses enfants : l’aîné a fondé une famille et le second s’apprête à émigrer au Brésil, lorsqu’un vieillard loqueteux arrive au village…
Copie restaurée par Abbout productions et Fondation Liban cinéma avec le soutien de Bankmed-Liban.
24 octobre 2017, 21:00
Centre Rabelais

Fiche Technique

Pays :Liban
Année de production :1957
Durée :
Catégorie(s) :Fiction
Scénario :Halim Fares, Youssef Habchi Achkar
Image :Rodrigue Dahdah
Montage :
Musique :Toufic Succar
Son :Henri Massebeuf
Interprète(s) :Nazha Younes, Laura Azar, Mounir Nader, Raouf Rawi, Chakib Khoury, Tannous Dik, Jean Sfeir
Décor :
Version :VOSTF

Réalisateur

Réalisateur Nasser Georges

Nasser Georges

Né en 1927 à Tripoli, Georges Nasser étudie le cinéma à UCLA à Hollywood et retourne dans son pays natal avec la ferme volonté de réaliser des films dans un environnement où l’industrie cinématographique est inexistante. Il réalise en 1957 Ila Ayn? (Vers l’inconnu ?), qui devient le premier film à représenter le Liban en compétition officielle au Festival de Cannes et reproduit le même exploit remarquable avec Le Petit étranger également sélectionné à Cannes en 1962. Suivent alors des périodes d’acharnements et de désillusions. Nasser tourne en 1975 Il suffit d’un seul homme en Syrie. Bien que l’avenir du film semble prometteur l’éruption de la guerre civile libanaise met fin à sa carrière. Contrairement à la nouvelle vague de jeunes réalisateurs libanais ayants filmé la guerre, Nasser ne suit pas le mouvement. Il travaille comme directeur de production sur quelques films étrangers tels Le Faussaire de Volker Schlondorff et continue à écrire et à rechercher des opportunités de financement pour ses scénarios. Faute de moyen, il commence à se battre sur un autre front : la création d’un syndicat libanais des techniciens du cinéma et la création d’un fonds national de soutien pour les films avec deux tentatives infructueuses. Il trouve finalement dans l’enseignement à l’Académie Libanaise des Beaux-Arts (ALBA), une nouvelle vocation. À 90 ans, il n’a toujours pas pris sa retraite.