Retour

Stage pédagogique Satyajit Ray

La Trilogie d'Apu : La Complainte du sentier

Retour

Stage pédagogique Satyajit Ray

La Trilogie d'Apu : La Complainte du sentier

Dans un petit village du Bengale, vers 1910, Apu, un garçon de 7 ans, vit pauvrement avec sa famille dans la maison ancestrale. Son père, se réfugiant dans ses ambitions littéraires, laisse sa famille s’enfoncer dans la misère. Apu va alors découvrir le monde, avec ses deuils et ses fêtes, ses joies et ses drames.

Fiche Technique

PaysInde
Année de production1955
Durée03:25
Catégorie(s)Fiction
ScénarioSatyajit Ray d’après le roman de Bibhutibhusan Banerjee
ImageSubrata Mitra
MontageDulal Dutta
MusiqueRavi Shankar
Son
Interprète(s)Kanu Banerjee, Karuna Banerjee, Subir Banerjee, Chunibala Devi
Production
DécorBansi Chandragupta
VersionVOSTF

Réalisateur

Réalisateur Ray Satyajit

Satyajit Ray

Satyajit Ray (1921-1992) est un réalisateur, écrivain et compositeur indien bengali. Né dans une famille aisée de Calcutta, S. Ray reçoit une bonne éducation. D’abord maquettiste publicitaire, il fonde en 1942 un ciné-club à Bomba. C’est la rencontre du cinéaste français Jean Renoir lors du tournage en Inde du film Le Fleuve et la découverte du film de Vittorio de Sica Le Voleur de bicyclette qui le décident à se lancer dans la réalisation. Son premier film La Complainte du sentier reçoit un prix au festival de Cannes en 1956. Il s’agit du premier volet de la trilogie d’Apu qui sera suivi de L’Invaincu, Lion d’or à Venise en 1957 et de Le Monde d’Apu. En 1958, il réalise Le Salon de musique. En 1964, il dresse le portrait d’une épouse délaissée dans Charulata. La même année, il décroche l’Ours d’argent du Meilleur réalisateur avec La Grande ville. Il s’essaie au registre fantastique avec ce qui sera son plus grans succès commercial Goopy le chanteur et Bagha le joueur de tambour (1969). Puis il s’attaque à une nouvelle trilogie consacrée à Calcutta, composée de L’Adversaire (1970), Company Limited (1971) et Jana Aranya (1975). En 1983, alors qu’il travaille sur La Maison et le monde, il est frappé d’une crise cardiaque qui le laissera diminué. Ses trois derniers films sont d’ailleurs tournés en intérieur. Il reçoit un Oscar d’honneur en 1992, quelques semaines avant sa mort.