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¡ Viva Carlos Saura !

Stress es tres, tres

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¡ Viva Carlos Saura !

Stress es tres, tres

Fernando, agent immobilier, entreprend un voyage en voiture afin de visiter des terrains à bâtir. Il est accompagné de son épouse Teresa, et de son collaborateur et ami, Antonio. Mari jaloux, Fernando est bientôt persuadé que Teresa et Antonio éprouvent une attirance réciproque.
25 octobre 2015, 19:00
Corum - Opéra Berlioz

Soirée Carlos Saura en sa présence

Fiche Technique

PaysEspagne
Année de production1967
Durée02:14
Catégorie(s)Fiction
ScénarioCarlos Saura, Angelino Fons
ImageLuis Cuadrado
MontagePablo G. del Amo
MusiqueJaime Perez
Son
Interprète(s)Geraldine Chaplin, Juan Luis Galiardo, Fernando Cebrian, Porfiria Sanchiz
Production
DécorEmilio Sanz de Soto
VersionVOSTF

Réalisateur

Réalisateur Saura Carlos

Carlos Saura

Carlos Saura est né a Huesca (Espagne) en 1932 dans une famille d'artistes. Sa mère pianiste et son frère peintre lui font découvrir très tôt des œuvres qui vont déterminer sa carrière. À dix-sept ans, il se lance dans la photographie dont il fait son métier puis commence à réaliser des reportages. Il s'inscrit en 1952 à l'école de cinéma de Madrid (Instituto de Investigaciones Cinematograficos) et y enseigne à la fin de ses études jusqu'en 1963. Il jette les bases d'un certain néo-réalisme à l'espagnole avec son moyen métrage Cuenca (1958). Il réalise son premier long métrage et provoque les foudres du régime franquiste en 1959 avec Les Voyous puis Complainte pour un bandit (1964). Après deux scénarios refusés, Saura réalise La Chasse (1965). En but à la censure, le cinéaste recourt à des métaphores et au symbolisme, ce qui lui permet de critiquer la société franquiste et de s'attaquer aux piliers du régime que sont l'église, l'armée et la famille, dans des films comme Le Jardin des délices (1970), Anna et les loups (1972) et La Cousine Angélique (1973). Il est inspiré par une muse avec qui il tourne neuf films et qu'il finit par épouser : Geraldine Chaplin. Il réalise son plus gros succès avec Cria Cuervos qui remporte le Grand Prix du Jury à Cannes en 1976. Vinrent ensuite Elisa, mon amour (1977) et Maman a cent ans (1979). Au cours de sa carrière, il développe les thèmes de la mémoire, la frustration, l'infantilisation de plusieurs générations d'espagnols par une société puritaine et répressive. À partir des années 80, Carlos Saura s'intéresse plus particulièrement à la musique et la danse avec une trilogie de flamenco composée de Carmen (1983), Noces de sang (1981) et L’Amour sorcier (1985). Toujours très inspiré par la musique sous toutes ses formes, le cinéaste livre en 2010 une adaptation historique avec Don Giovanni, naissance d’un opéra. Son dernier film, Argentina, documentaire sur le flamenco, a été sélectionné à la Mostra de Venise 2015.